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Apports journaliers recommandés
Quelques
conseils nutritionnels
Est-ce que
certains aliments peuvent affecter mon lait ?
Est-ce que certains aliments peuvent augmenter ma production lactée ?
Soucieuse de perdre du poids ?
Y-a-t-il des aliments à éviter ?
Alimentation végétarienne |
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Les mères se posent souvent
des questions sur les aliments qu’elles doivent
consommer et sur ceux qu’elles devraient éviter
durant l’allaitement. La composition du lait maternel
ne varie que très légèrement selon
les mères. Elle ne dépend pas de ce qu’elles
mangent ou ne mangent pas. Si son régime est continuellement
inadéquat, la mère pourra souffrir d’une
baisse de résistance et de petites maladies ;
pourtant, le lait restera de bonne qualité. Il
n’est pas besoin d’un régime ou d’aliments
particuliers. Cependant, pour rester en bonne santé, être
vigoureuses et dynamiques, les mères devraient
essayer d’avoir une alimentation équilibrée
et variée. |
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Apports
Journalières Recommandés |
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Quand vous êtes enceinte,
il vous est souvent recommandé de
consommer
300 à 500 calories de plus qu’en temps normal. Il en va de même
durant l’allaitement. Cela signifie, pour les femmes qui allaitent, 2000-2200
calories par jour (mais cela peut aller de 1800-2700 calories selon votre poids
et votre taille). Cette recommandation s’appuie sur la quantité de
lait consommée par votre bébé.
La pyramide alimentaire, ci-dessous, illustre le nombre
de portions quotidiennes à prendre dans chaque groupe
d’aliments. C’est un guide général
pour une alimentation saine. Si votre alimentation ne suit
pas ces principes, cela ne veut pas dire que votre lait en
sera affecté ou que vous ne devriez pas allaiter.
Essayez juste d’améliorer, comme vous le pouvez,
votre alimentation.
PYRAMIDE ALIMENTAIRE

Sources US Department of Agriculture/US Department of Health and Human Services
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Voici
quelques conseils nutritionnels : |
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Calcium : c’est
un minéral important pour vos os et pour d’autres
fonctions du corps. L’apport quotidien recommandé est
de 1 600 mg : cela équivaut à 2-4 portions
de produits laitiers par jour. Les sources intéressantes
de calcium sont les produits laitiers (yaourt, lait,
fromages), les brocolis, le cresson, les oranges, les
amandes, les sardines, le tofu et les végétaux à feuilles
vert-foncé tels que le chou frisé.
Les études montrent que durant la grossesse et la lactation, le calcium
migre hors des os. Avec le temps, votre corps reconstituera ce calcium et vos
os deviendront en fait plus résistants. Si vous êtes allergique,
ou que vous ne supportez pas les produits laitiers, il faudra que vous consommiez
plus d’autres aliments source de calcium (tofu, légumes à feuilles
vertes, etc.) et que vous preniez des compléments nutritionnels. La
vitamine D, le magnésium et le zinc aident à l’absorption
de calcium. On les trouve dans certains compléments nutritionnels combinés
au calcium.
Les vitamines : si
vous mangez beaucoup de fruits et de légumes,
vous aurez toutes les vitamines nécessaires.
La vitamine D est très importante pour la croissance
des os de votre bébé et son développement.
Vous aurez de la vitamine D en mangeant du poisson,
du lait, des œufs et du beurre.
Compléments nutritionnels et plantes : ces
produits ne sont pas surveillés. Pour beaucoup
de ces produits, il n’y a que peu de recherches
sur les risques et bénéfices de leur
utilisation, en particulier pour les femmes enceintes
ou qui allaitent. Parlez à votre médecin
avant des prendre des compléments nutritionnels
et des plantes.
Alcool : la consommation
d’alcool devrait être limitée durant
l’allaitement. L’alcool est au plus haut
dans votre organisme au bout d’environ une heure.
L’élimination, de votre corps et de votre
lait, prend plusieurs heures. Les recherches ont montré que
les bébés peuvent être plus agités
ou consommer moins de lait quand il y a de l’alcool
dedans. L’alcool peut, à fortes doses,
compromettre votre réflexe d’éjection.
Caféine : la
plupart des bébés ne semblent pas être
dérangés par la caféine. Cependant,
la plupart des professionnels de santé recommandent
de limiter la caféine à deux tasses par
jour. On trouve la caféine dans le café,
dans certains sodas, dans le thé et dans certains
médicaments en vente sans ordonnance. Si votre
bébé semble peu disposé à dormir,
qu’il est agité, vérifiez où vous
en êtes pour la caféine.
Sucres artificiels : les sucres artificiels comme
l’aspartam sont généralement considérés
comme sans danger pour les mères qui allaitent.
Il y a une exception à cette règle :
les mères dont le bébé présente
une phénylcétonurie. En effet, l’aspartam
contient de la phénylalanine qui peut entraîner
une arriération mentale chez les bébés
souffrant de phénylcétonurie. En règle
générale, pour une bonne alimentation,
il est préférable de ne consommer que
de faibles quantités d’additifs.
Boire beaucoup de liquides.
Le lait maternel est constitué de 87 % d’eau.
En conséquence, votre corps aura besoin d’eau
et de jus de fruits supplémentaires durant l’allaitement.
Huit à dix verres sont habituellement recommandés,
mais buvez chaque fois que vous avez soif. Votre corps
vous dira quand vous avez besoin de liquides supplémentaires.
Vraisemblablement, vous aurez avoir soif quand vous
allaitez. Une bonne façon de vous assurer une
hydratation correcte est d’avoir un verre d’eau
ou de jus de fruit à portée de main chaque
fois que vous donnez le sein. D’autre part, si
vos urines sont de couleur jaune pâle, c’est
que vous buvez assez (à moins que vous preniez
des vitamines B ce qui rend les urines jaune vif).
A remarquer : les
recherches ont montré que de boire de grandes
quantités de liquide n’augmentera pas
votre production de lait. C’est le fait de nourrir
votre bébé plus souvent et de vider les
seins plus complètement qui augmentera la production
de lait.
Prévoir des repas simples
et des en-cas.
Vous aurez peu de temps et d’énergie
tandis que vous vous adaptez aux changements qui surviennent
après la naissance de bébé. Prévoyez
des repas simples –cela économisera votre
temps et vous assurera une alimentation équilibrée.
Si les gens vous demandent ce qu’ils peuvent
faire pour vous aider, demandez leur un repas facile à réchauffer.
Quand vous ou votre compagnon cuisinez, doublez la
recette et mettez la moitié de côté pour
un autre repas. Les cocottes à pression, les
mijoteuses et les micro-ondes économisent du
temps. C’est le moment de collectionner les recettes
faciles à faire et où il n’y a
pas trop d’ingrédients.
Suggestions pour des en-cas
rapides et faciles :
Pain et fromage fondu.
Fromage et crackers
Cottage cheese
Fruits frais ou congelés
Salade de fruit
Œufs durs
Esquimau fait avec du jus de fruit
Thon
Pain aux noix et à la banane
Morceaux de fromage
Fruits secs et mélange de noix, noisettes
Yaourt et céréales
Yaourt et fruits
Légumes crus et sauce
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Est-ce que certains aliments peuvent
affecter mon lait ? |
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Saveur : le
parfum des aliments et des épices que vous consommez
parfumera jusqu’à un certain point votre
lait. Les bébés, habituellement, apprécient
ces saveurs et tètent plus longuement. Certains
bébés tètent plus longuement quand
une nouvelle saveur est découverte. Ces saveurs
permettent au bébé de faire connaissance
avec la cuisine familiale.
Couleur : la
couleur de certains aliments passe dans le lait maternel.
Par
exemple, si vous consommez beaucoup de carottes, votre
lait pourra prendre une coloration orangée.
Les betteraves donnent au lait une teinte rose et les épinards
et autres légumes à feuilles vertes une
couleur verdâtre.
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Est-ce que certains aliments peuvent
augmenter ma production lactée ? |
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Il n’y a aucun aliment en particulier que
vous puissiez manger pour avoir plus de lait. Parfois,
certaines personnes vous recommanderont de boire
de la bière car on pense que la levure de
bière peut augmenter la sécrétion
de lait. En tout cas, la levure de bière est
aussi disponible en paillettes et en gélules.
Certaines plantes ont été utilisées
pour augmenter la production de lait. Fenugrec, fenouil,
anis, angélique, galéga et bien d’autres
ont été recommandés. Nous vous
suggérons d’en discuter avec une consultante
en lactation, un pharmacien ou tout autre professionnel
de santé compétent, avant d’essayer,
afin d’en évaluer les effets secondaires
potentiels.
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Soucieuse
de perdre du poids ? |
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Vous êtes vraisemblablement soucieuse de perdre
le poids que vous avez pris durant votre grossesse.
Donnez-vous du temps. Il est recommandé d’attendre
4-6 semaines après la naissance pour entamer
un régime. 250 à 500 g par semaine sont
une perte de poids raisonnable pour une mère
qui allaite. Continuez à allaiter à la
demande, ayez une alimentation équilibrée
d’au moins 1800 calories par jour, buvez en abondance
et faites un peu de sport. Souvenez-vous que ne n’est
pas le moment d’essayer les régimes à la
mode ou les pilules de régime. Le régime
marche mieux s’il est combiné avec un
peu d’activité physique. Si vous avez
un sport favori, reprenez-le. Sinon, essayez de trouver
des séances de sport pour nouvelles mamans.
C’est plus sympa de s’entraîner avec
d’autres jeunes mères ; vous pourrez également
y trouver de nouvelles amies !
Un exercice vigoureux produit de l’acide lactique
qui passe dans le lait maternel. Cela n’a aucune
incidence nutritionnelle ; cependant, pour votre bébé,
votre lait peut avoir un goût différent.
Certaines mères préfèrent faire
téter le bébé juste avant de faire
du sport, comme ça la plus grande partie de
l’acide lactique est éliminée pour
la prochaine tétée.
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Y-a-t-il
des aliments à éviter ?
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Vous entendrez
beaucoup d’histoires sur les
aliments que vous ne pouvez pas manger durant votre
allaitement. En fait, vous pouvez manger tout ce
que vous mangez habituellement en quantités
raisonnables.
N’évitez aucun aliment à moins
que vous n’en ayez repéré un
qui cause problème à votre bébé.
Si vous notez que votre bébé est particulièrement
agité après une tétée,
regardez ce que vous avez mangé dans les 4-6
heures précédentes. C’est le
temps que le problème mettra à apparaître.
Les aliments que vous devez suspecter en premier
seront les aliments qui vous donnent des gaz ou auxquels
vous réagissez. D’ordinaire, ce sont
les choux, les haricots (légumineuses) et
les brocolis. Vous pouvez éviter ces aliments
pendant une semaine ou deux. Si les symptômes
réapparaissent après la réintroduction
de l’aliment, il se peut que vous deviez l’éviter
pendant 2-3 mois. Généralement, les
bébés surmontent ces sensibilités
rapidement et vous pourrez les réintroduire
dans votre alimentation.
Dans les familles à histoire d’allergie,
il peut être conseillé aux mères
d’éviter les cacahuètes ou d’autres
aliments à haut-risque (lait de vache, œufs,
blé, poisson, agrumes, autres noix). C’est
seulement si votre bébé développe
des symptômes allergiques qu’il faudra
modifier votre alimentation. S’il y a des allergies
dans votre famille, demandez conseil à votre
médecin. |
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Alimentation
végétarienne |
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Si vous êtes végétarienne,
continuez à consommer
une grande variété d’aliments en
accordant une attention particulière aux protéines
complètes obtenues par association. Il y a risque
pour les mères végétaliennes de
manquer de vitamine B 12. Pensez à inclure dans
votre alimentation du lait de soja, des levures enrichies
et des compléments alimentaires vitaminés.
Si vous avez besoin d’aide pour équilibrer
votre alimentation, consultez un nutritionniste ou
un diététicien.
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Ecrit par : Vergie
Hughes, RN, MS, IBCLC
Edité par : Anne P. Mark, BSN, RN, IBCLC
Traduit par Charlotte BODEVEN, IBCLC
Veuillez noter qu’il s’agit d’un
feuillet d’information générale
et qu’il ne remplace pas les conseils de votre
médecin. S’il y a un problème que
vous n’arrivez pas à résoudre rapidement,
demandez l’aide immédiatement. |
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